Au diable le nouvel an

J'ai toujours détesté le nouvel an. Obliger de réveillonner, de faire la fête, de s'envoyer des cotillons et surtout de se souhaiter « bonne année » à minuit.

J'ai hâte que la soirée de demain soit passée. Je pourrais me dire que c'est une fête comme les autres après tout. Mais finalement, la soirée se résume à attendre minuit pour se déclarer ses vœux. Se réjouir d'être en 2011. Se trouver des résolutions. Prendre un nouveau départ. Comme si passer en 2011 allait changer de grandes choses dans nos vies.

Depuis deux semaines j'appréhende cette stupide fête. Une boule au ventre dès qu'elle m'effleure l'esprit. Ce soir, ma morosité s'est atténuée. Le shopping de cet après-midi y est peut-être pour quelque chose. Une joli veste en dentelle noire et des compensées pour déambuler haut perché dans les rues de Rennes. Vivement les soldes.

En attendant je suis toujours coincée pour demain, la soirée inévitable. Je ne peux quand même pas faire faux bond en prétextant un gros rhume. Pourtant ils devraient comprendre comme moi que la nouvelle année démarre en septembre. Tous les enfants scolarisées vous le diront. Étudiante, je compte encore mes années en années scolaires. Cette coupure entre décembre et janvier n'a aucune signification pour moi, si ce n'est que j'entamerai mon deuxième semestre à la rentrée.

Au diable le nouvel an.