Les affranchis

Aujourd'hui, poussée par un vent féministe soufflant de plus en plus fort depuis l'affaire DSK, j'ai décidé de ne pas porter de soutien-gorge. Ce matin, ma radio m'annonçait qu'une association féministe demandait le retrait du titre de « mademoiselle » au profit du seul « madame ».

Alors pourquoi ne pas dire non à ce sous-vêtement parfois comprimant et qui, il faut bien l'avouer, ne va pas du tout avec mon joli débardeur bleu Mango...

L'été étant arrivé officieusement aujourd'hui à Rennes, les tenues aux bretelles fines sont de rigueur, youpi – je vais enfin pouvoir porter jupes et combis sorties si rarement du placard.

Bref, parce que ma poitrine d'une taille raisonnablement raisonnable peut se passer de cette chose pas très commode et dont la vue des bretelles fait mauvais genre selon les pros de la mode, je l'ai banni de ma journée.

Mes roploplos, bel et bien exempts de tout soutien, voguaient à l'air libre, leur balancement rythmé par mes pas. Ce n'était pas déplaisant du tout! Mais tout de même gênant car la forme de mes seins, non modelée par un bonnet, se laissait entrevoir de façon flagrante. Ma poitrine n'échappait plus aux regards de ces messieurs qui se régalaient du spectacle. J'ai récolté bien plus de paire d'yeux excitées sur moi que lorsque j'avais pu oser un décolleté affriolant.

Dans le métro, un jeune pubère conseillait à son homologue de « mater ces pêches », mais son copain bien plus naïf n'avait pas l'air de saisir la comparaison du fruit avec ma gorge ferme. « Mais si, les pêches, tu vois bien, hanhan ». J'avais juste envie de lui répondre qu'il lui en manquait deux belles entre les jambes, de pêches.

Comments

[Annelise]

On attend un autre article!!!