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Les journées folles d'une fille ordinaire
Les journées folles d'une fille ordinaire
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22 février 2011

Le rink hockey évince la chorale

Ce week-end, je restais à Rennes pour assister le samedi soir au match de rink hockey d'un ami. Remplacez le palet par une balle, la glace par du béton et mettez y les joueurs sur patins à roulettes : vous n'aurez plus du hockey mais du rink hockey. J'ai donc découvert cette discipline sportive qui allie maitrise de l'équilibre sur patins, esprit d'équipe, endurance et force. Il ne faut pas avoir peur de perdre une dent ; un des joueurs en a fait l'amer expérience samedi dernier ; et ne pas être sexiste : les équipes sont mixtes. J'ai ensuite accompagné les athlètes dans la récupération de leurs forces, nous nous sommes remplis la panse dans une pizzeria proche du gymnase. Puis j'ai gouté un merveilleux cocktail dans un bar ténébreux de la ville. Plongés dans la pénombre, on apprécie tout de même le design murs blancs, bougies et fines lumières fluos. Un fond sonore agréable : comprendre un volume musicale acceptable, qui ne couvre pas les discussions, habituellement perdues dans un brouhaha permanent de cris et rythmées par les mélodies pétaradantes que diffusent les baffles.


Une soirée sympathique, qui ne fut pas du goût de ma sœur cadette. Je loupais sa prestation vocale publique de l'année. Je lui ai dit que de toute façon, je n'entendrais pas sa voix parmi les 30 autres choristes, que je l'apercevrais à peine au milieu de toutes ces gorges roucoulantes et que j'assistais déjà aux premières loges de ses concerts chaque weed-end en l'entendant s'égosiller les cordes vocales à la maison. En fait, je ne lui ai rien dit de tout ça afin d'éviter tout incident diplomatique entre notre entente fraternelle plus que cordiale.


Pour la peine, le hasard m'a puni de cette petite trahison, guidant un gugusse jusqu'au onzième étage de mon immeuble, il a tambouriné à l'une des portes aux environs de 3h du matin. Tel un disque rayé, il accompagnait son geste d'un « ya quelqu'un ? », ce qui a mon goût manquait d'originalité et de diversité. J'ai entendu des voix, des serrures, des pas, puis le calme est enfin revenu. A l'heure qui l'est, je n'ai pas encore pu élucider cette affaire d'hurluberlu qui vint troubler mon sommeil cette nuit là. Un somnambule ou un détraqué, car personne n'a apparemment jamais daigné lui ouvrir la porte. Quand j'ai voulu me rendormir, j'ai eu finalement droit à un bip incessant et obsédant qui émanait de la chambre voisine. Je pensais à mon autre lit qui gisait à 150 kilomètres de là, dans le calme absolu que peut offrir la campagne.


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